Ma méthode de culture en châssis froid
Je vous présente ma méthode de culture que j'utilise depuis des années. Je l'ai changée et adaptée au fil des années. Il faut retenir à mon sens ces points :
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L'humidité hivernale est l'ennemi no 1
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Les cactus sont, en général, à maintenir au sec de fin septembre à avril sauf pour des genres particuliers comme Pediocactus, Austrocactus ou Sclerocactus.
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La ventilation est nécessaire que ce soit naturellement ou par ventilateur
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Une bonne résistance au vent doit être prévue
Le châssis froid
Je cultive la majorité de mes cactus rustiques dans trois châssis froid de la marque allemande Biostar. La qualité est au rendez-vous et ils sont ergonomiques. Ils disposent de protection contre les limaces (sous forme de grillage très fin en plastique) qui sont, pour nous cactophiles, très utiles comme protection contre la grêle. Le panneau de toit est amovible. L'été je les retire et quand il pleut les cactus sont arrosés naturellement. Aspect important, je maintiens mes plantes au sec de fin septembre à avril.
J'ai modifié un des châssi en découpant des ouvertures sur le côté afin de permettre à l'air de bien circuler. Celui-ci est destiné à la culture des Pediocactus qui apprécie une forte ventilation.
La gamme est en vente chez Landi.
L'ombrage
J'applique un voile d'ombrage sur la partie du châssis qui abritent les plantes en repos estival comme les Pediocactus et Austrocactus. Ce sont des plantes qui n'aiment pas les grosses chaleurs et ils arrêtent leur croissance en été.
La ventilation
L'humidité hivernale est très néfaste à nos plantes. La ventilation est importante dans les châssis pour deux raisons :
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Prévenir les maladies fongiques en hiver lorsque l'humidité est élevée
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Diminuer le risque de brûlure en été du à l'air chaud stagnant
Elle peut être naturelle ou par ventilateur. J'utilise des ventilateurs avec panneaux solaires achetés sur Aliexpress pour environ 20 dollars. Ils sont fonctionnels et pour l'instant je n'ai aucun problème. Par rapport à un hiver sans ventilateur, la différence est flagrante. Ils me permettent d'éviter à 99% les attaques de rouilles.
Hormis les jours de tempête de neige, je laisse toujours les portes du châssis entrouvertes pour qu'un maximum d'air circule.
La fixation au sol
Après une mauvaise expérience où mon premier châssis construit maison s'est renversé et habitant dans une région avec de fort vent, j'ai décidé de repenser la fixation de mon nouveau grand châssis. Celui-ci est maintenant vissé sur des cadres de palettes type CFF qui reposent eux-mêmes sur des palettes euros. Le poids de l'ensemble est considérable et résiste au vent.
Le châssis à Pediocactus est quant à lui posé au sol avec des ancrages.
Récupération d'eau de pluie
L'eau de pluie est la meilleure pour nos plantes. Ayant également une collection de plantes carnivores et des besoins en eau douce importants, j'ai construit une rigole de récupération d'eau de pluie (lorsque les panneaux de toit sont fermés) qui la dirige vers un réservoir souple de 250L.